Racisme dans le hockey junior dans l’Ouest du Québec

Il semble que de plus en plus de joueurs parlent ouvertement de leurs expériences du racisme sur la glace, et la dernière histoire en date met en lumière les expériences du jeune joueur Anthony Allain-Samaké. Le thème récurrent semble être que ces enfants cherchent de l’aide auprès des figures d’autorité (arbitres, entraîneurs), mais ces problèmes ont tendance à ne pas être résolus. Cela conduit généralement les enfants harcelés à quitter l’équipe, ce qu’Anthony Allain-Samaké a choisi de faire.

Un autre jeune joueur de hockey, Blesson Ethan Citegetse, 14 ans, qui joue pour Les Loups des Collines au niveau Bantam BB, a également exprimé son expérience d’être appelé le mot « N » alors qu’il était sur le banc des pénalités.  » J’étais triste parce que… le hockey est un sport où nous sommes tous une famille. Nous sommes tous des joueurs de hockey. Nous devrions tous avoir du respect les uns pour les autres. » – Blesson Ethan Citegetse.

Ces histoires sont pour le moins décourageantes, et les joueurs qui choisissent d’endurer ces épreuves, en raison de leur amour indissociable pour ce sport, ne devraient pas avoir à le faire. En effet, chacun a un point de rupture, et les enfants peuvent devenir imprévisibles lorsque ce point est atteint.

Espérons qu’avec cette attention médiatique constante qui met en lumière ce problème, un mouvement fort vers un changement positif pourra se produire. En fin de compte, l’éducation est la clé pour déconstruire les récits raciaux, ce qui est particulièrement vrai pour nos jeunes. Cela leur permettra de passer de la haine à l’acceptation, ce qui est en fin de compte la meilleure façon d’arrêter le cycle. En effet, les actions disciplinaires récurrentes qui ne s’attaquent pas à la cause profonde de la haine ne sont qu’un pansement et non une solution à long terme. Nous devons poser les bases pour ces enfants en leur donnant une éducation appropriée afin qu’ils puissent être un exemple positif pour les générations futures.

 

Sources:

  1. https://www.cbc.ca/news/canada/ottawa/hockey-outaouais-black-hockey-racial-slurs-1.6409046
  2. https://www.cbc.ca/news/canada/ottawa/aylmer-outaouais-hockey-racial-taunts-1.6402533
  3. https://www.ledroit.com/2022/04/04/allegations-de-racisme-deux-joueurs-quittent-lintrepide-bantam-aaa-a856426a269747184b34a697f89d5487

Programme de hockey pour jeunes axé sur l’inclusion

Même si le hockey sur glace est reconnu comme le sport d’hiver national du Canada, de nombreux jeunes marginalisés doivent encore relever des défis lorsqu’il s’agit de participer. Les obstacles financiers et la discrimination raciale ne sont que quelques raisons qui empêchent certains de nos jeunes de pratiquer ce sport.

L’Ontario nomme un enquêteur pour examiner la violation des instructions ministérielles par le PDSB

L’Ontario nomme un enquêteur pour examiner la violation des instructions ministérielles par le PDSB

Par Avah Taylor

Suite à la publication d’un rapport accablant sur le racisme anti-Noir systémique au sein du Peel District School Board (PDSB), le ministre de l’éducation de l’Ontario, Stephen Lecce, a émis 27 directives le 13 mars 2020 qui devaient être mises en œuvre par l’organisation selon un calendrier strict.

Dans un communiqué de presse, le ministère de l’éducation a déclaré que ces directives au PDSB « visent à lutter contre la discrimination systémique, en particulier le racisme anti-Noir, les pratiques de ressources humaines, le leadership du conseil et les questions de gouvernance ».

Le PDSB, qui est responsable de plus de 155 000 élèves dans 257 écoles de Caledon, Brampton et Mississauga, a depuis admis l’existence d’un « racisme systémique » au sein du conseil d’administration et a présenté des excuses officielles pour les « dommages et préjudices » infligés à la communauté noire.

En novembre dernier, le gouvernement de l’Ontario a annoncé une révision formelle du deuxième plus grand conseil scolaire du Canada, suite à des années de plaintes pour racisme et droits de l’homme. L’équipe de révision, composée de trois membres, était dirigée par Ena Chadha, avocate spécialisée dans les droits de l’homme, Shawn Richard, avocat et ancien président de l’Association canadienne des avocats noirs (CABL), et Suzanne Herbert, ancienne sous-ministre.

De décembre 2019 à début février 2020, ils ont examiné plus de 160 soumissions écrites, mené 115 entretiens et tenu 4 sessions de communauté et d’engagement, où ils ont entendu plus de 300 personnes dans différents endroits de Peel et de Toronto.

Vous trouverez ci-dessous les principales conclusions de l’étude publiée en mars :

  • 83% des lycéens du PDSB sont racialisés, mais 67% de ses enseignants sont blancs
  • Les étudiants noirs étaient soumis à une intervention policière constante
  • Les étudiants noirs étaient largement surreprésentés dans les suspensions, certains dès la maternelle. Ils ne représentent que 10,2 % de la population des écoles secondaires, mais comptent pour 22,5 % des élèves faisant l’objet de suspensions
  • Les étudiants noirs avaient le sentiment d’être soumis à des normes plus élevées et à des codes de conduite différents de ceux des étudiants blancs ou d’autres étudiants racialisés
  • Les étudiants noirs ont exprimé que l’histoire des Noirs devrait faire partie du programme d’études et qu’elle devrait être plus qu’une simple question d’esclavage
  • Les enseignants et les directeurs d’école ont fait des commentaires dégradants, inappropriés et racistes sur les élèves et le personnel noirs
  • Absence d’intervention de la part des enseignants concernant l’utilisation fréquente du mot « N » par les élèves et les micro-agressions en classe
  • Le directeur de l’éducation du PDSB, Peter Joshua, est en poste depuis juillet 2017 mais n’a jamais fait l’objet d’une évaluation de ses performances
  • De nombreux éducateurs noirs avaient été promus hors de leur poste lorsqu’ils s’étaient prononcés contre la suprématie et l’oppression des Blancs

Bien que le travail sur les directives ait déjà commencé, les rapports indiquent que peu de choses ont changé au sein du Conseil. Après une rupture de la médiation le mois dernier, le ministre de l’éducation Stephen Lecce a pris des mesures supplémentaires et a nommé l’avocate Arleen Huggins pour mener une enquête sur le respect par le PDSB des directives contraignantes du ministre.

Lecce a déclaré qu’il ne tolérerait pas « de retard ou d’inaction » lorsqu’il s’agit de « faire face au racisme et à la discrimination » et qu’il « fera tout ce qu’il faut pour que ces questions soient traitées immédiatement et efficacement ».

Mme Huggins devrait remettre son rapport au ministre d’ici le 18 mai 2020.

Instructions du ministre : http://www.edu.gov.on.ca/eng/new/minister-directions-pdsb-review.pdf
Rapport final : http://www.edu.gov.on.ca/eng/new/review-peel-district-school-board-report-en.pdf

L’Education

Nous rencontrons pleins d’obstacles dans le systeme éducative Canadien non pas parceque nous ne sommes pas intelligents. En réalité les données de Statistique Canada demontre que au moins 34%des canadiens racialisés possede au moins un diplome universitaire, comparéà 20% des canadiens non racialisés.Pourquoi nos enfants ne reussissent ils donc pas? Ca c’est une question à un million de dollars et qui requiert un million de dollars de réponses. Malheureusement , nous ne pouvons donner une réponse complete à cette question. Le racisme, la discrimination,le manque de compétences culturelles,le manque d’espérance,l’absence de modeles et les facteurs socio-économiques sont des barrieres face à l’éducation de nos enfants.Nous avons l’occasion d’etre engagé, de participer au systeme éducative. Cela en intégrant le conseil scolaire de notre communauté. Soyons présents à l’école de nos enfants. Montrons à leurs enseignants que nous nous intéressons à l’éducation de nos enfants et surtout encourageons les à etudier.Mettons nous ensemble pour changer le systeme éducatif et promouvoir un meilleur avenir pour les notre.Rejoignons le comitééducatif de ACAO.