La prévention et la lutte contre le profilage racial des personnes d’ascendance africaine

La prévention et la lutte contre le profilage racial des personnes d’ascendance africaine

La présente publication donne un aperçu des types de profilage racial subis par les personnes d’ascendance africaine, le cadre juridique international applicable, les mesures prises par les mécanismes internationaux des droits de l’homme et des exemples documentés de bonnes pratiques pour lutter contre le profilage racial.

Ayanna Pressley Introduces Sweeping Criminal Justice Reform Resolution

Ayanna Pressley Introduces Sweeping Criminal Justice Reform Resolution

THE UNITED STATES, A NATION ADDICTED TO PUNISHMENT AND CAGES, IS THE NUMBER ONE JAILER IN THE WORLD, SOMETHING THAT PRESSLEY IS SEEKING TO CHANGE.
Ayanna Pressley Introduces Sweeping Criminal Justice Reform Resolution

Rep. Ayanna Pressley (D-Mass), unveiled a sweeping criminal justice reform resolution on Thursday that could begin dismantling a racist system that disproportionately targets, incarcerates, and kills members of Black, Latinx, and Indigenous communities.

The United States, a nation addicted to punishment and cages, is the number one jailer in the world, something that Pressley is seeking to change. The first words of her resolution—”Recognizing that the United States has a moral obligation to meet its foundational promise of guaranteed justice for all”—echo Dr. Martin Luther King’s call out of the same hypocrisy.

“All we say to America is, ‘Be true to what you said on paper.’” — Dr. Martin Luther King, Jr., April 3, 1968

“The criminal legal system is racist, xenophobic, rogue, and fundamentally flawed beyond reform,” Pressley told reporters on a call Wednesday. “It must be dismantled and radically transformed through a large-scale decarceration effort.”

Pressley lays out several potentially transformative proposals in her resolution, which she calls The People’s Justice Guarantee, including: reinstituting the Department of Justice’s role in investigating police departments that repeatedly violate citizens’ civil rights, and establishing adequate over- sight of consent decrees. While no police officers were held accountable for civil rights violations under Eric Holder’s DoJ—nor, of course, thus far under William Barr’s—the ability to check power is still necessary.

Pressley also calls for banning law enforcement from using facial recognition software; stopping the transfer of military equipment to local police departments (the militarization of police forces became a national point of contention during the Ferguson uprising); dismantling and rebuilding a compassionate, just, and humane immigration; providing resources for non-law enforcement led, community-based violence and trauma interruption models; banning the death penalty; and the decriminalization of addiction and sex work, among other proposals.

Yes, That Crime Bill

In a move that is powerful in both historical and contemporary contexts, Pressley calls for the federal government to provide tax incentives to local governments, as well as for states that repeal Truth in Sentencing and Three Strikes provisions and that reduce their prison populations by 2035. Under the resolution, “communities would be encouraged to repeal and dismantle the Violent Crime Control and Law Enforcement Act of 1994 and other federal policies that caused the country’s prison population to explode since the 1970s,” the Appeal reports.

The OverExplainer-Woke
The OverExplainer, Danielle Young, breaks down why the term « woke » is important and how it will always remain relevant in this society.

When the crime bill passed in 1994, it was with the help of 22 members of the Congressional Black Caucus and the support of NIMBY Black community leaders who believed that increased punitive punishment would save “good” children from “bad” children. Professor Michelle Alexander explained that some of these leaders were expecting reinvestment in Black communities—schools, better housing, health care and jobs. But that’s not what happened.

Before the 1994 crime bill could make it through the House, it was stripped of the Racial Justice Act, which would have allowed death row inmates to use data showing racial inequities in sentencing. The bill was also stripped of $3.3 billion—two-thirds of it from prevention programs. A provision that would have made 16,000 low-level drug offenders eligible for early release was also removed.

More states would soon be passing their own version of “three strikes” laws, and they would be awarded Truth in Sentencing grants to build and expand prisons.

Pressley’s plan to flip the inherently corrupt structure of 1994 bill by awarding states that reduce, not explode prison and jail populations, is what institutional justice looks like.

Click here to read more on Pressley’s resolution, The People’s Justice Guarantee.

Le chef de l’ONU rend hommage au Dr Martin Luther King, l’héritage de longue date

“Dr. King était l’un des géants de la morale du 20ème siècle. Il a consacré sa vie à l’égalité, à la justice et au changement social non violent », a déclaré le chef de l’ONU dans une déclaration attribuable à son porte-parole.

« Des décennies après sa mort, il continue d’inspirer tous ceux qui, dans le monde entier, luttent pour les droits de l’homme et la dignité humaine face à l’oppression, à la discrimination et à l’injustice. »

Les plaidoyers de M. King et ses déclarations contre la discrimination et en faveur de la justice sociale, de la compréhension globale et des vertus de la diversité sont plus pertinents que jamais, a ajouté le Secrétaire général.

Né en janvier 1929 à Atlanta, en Géorgie, le Dr King a été tué par balle le soir du 4 avril 1968 alors qu’il se trouvait sur le balcon du Lorraine Motel à Memphis (Tennessee), où il devait diriger une manifestation pour protester contre les déchets en grève. les travailleurs de cette ville.

En 1978, dix ans après sa mort, le responsable des droits de la personne a reçu à titre posthume le Prix des Nations Unies dans le domaine des droits de l’homme, en lui rendant hommage pour sa contribution exceptionnelle à la promotion et à la protection des droits de l’homme consacrés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. et d’autres instruments relatifs aux droits de l’homme.

Le Dr King a reçu le prix Nobel de la paix en 1964.

Musique africaine : aller-retour Cotonou-La Havane

Dimanche soir à Aba House, un bar en plein air de Lomé,  la capitale togolaise : d`élégants jeunes gens en tenues africaines modernes occupent la piste de danse tandis que le bassiste accélère le tempo. Puissance et émotion sont au rendez-vous.

Les paroles sont en mina, une langue du sud du Togo et de certaines régions du Bénin voisin. La musique, elle, est indéniablement afro-cubaine – un genre connu dans le monde entier.

Le temps est frais, brumeux, une brise marine souffle de l’océan Atlantique qui gronde  au loin.

De l’autre côté de la rue, les passants admirent les habits colorés et les mouvements élégants des danseurs et regardent les clients qui dégustent t des amuse-gueules en accompagnement des bières, whiskys et autres sodas qu’on leur a servis.

Quelques minutes plus tôt, le groupe a joué un reggae plutôt rythmé et une interprétation high-life d’un hymne chrétien. Mais c’est bien le son de la rumba afro-cubaine qui fait maintenant danser les clients, qui tournoient et balancent des hanches sur la piste de danse  bondée.

« C’est le bar de mon père. Nous jouons ici tous les dimanches soir », explique George Lassey, le leader du groupe, à Afrique Renouveau. « Nous jouons des styles très différents : du reggae, du gospel, de la salsa et autres ».

Mais selon M. Lassey, la salsa est « de loin la musique la plus demandée pendant les concerts ».

La salsa, un genre populaire

La musique salsa est restée populaire en Afrique de l’Ouest depuis son arrivée dans la région dans les années 50, apparemment par l’intermédiaire de marins.

De Lomé à Bamako au Mali, en passant par Conakry en Guinée, Cotonou au Bénin et Dakar au Sénégal, plusieurs groupes ont acquis une renommée internationale en jouant en concert des airs entraînants de danse cubaine.

Parmi les groupes connus qui intègrent du groove cubain à leur répertoire, on trouve Orchestra Baobab ou Le Super Étoile de Dakar – célèbre pour sa musique dansante influencée par les sons latino-américains et le mbalax, auxquels la superstar sénégalaise Youssou N’Dour, également ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF, doit sa notoriété. Le Rail Band de Bamako et l’Orchestre Poly-Rhythmo de Cotonou sont d’autres exemples.

Couleurs d’Afrique

Début 2010, plusieurs chanteurs africains de renom jouant de la salsa ont uni leurs forces à celles de musiciens new-yorkais pour créer Africando, un groupe qui a introduit une salsa de couleur africaine sur le marché mondial de la musique.

Angélique Kidjo, artiste de renommée mondiale, elle aussi ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF, a grandi au Bénin et ressenti ce lien étroit avec la salsa.

2019 : L’année du retour de la diaspora

Au cœur d’Accra, la capitale du Ghana, à quelques mètres de l’ambassade des États-Unis, se trouvent les tombes de l’Afro-américain W. E. B. Du Bois, personnalité marquante du mouvement des droits civiques, et de son épouse Shirley. Celui qui fonda, aux États-Unis, l’Association nationale pour la promotion des gens de couleurs, s’installa à Accra en 1961 dans le quartier de Labone, une zone résidentielle tranquille où il habita jusqu’à sa mort en août 1963.

Le retour de M. Du Bois au Ghana était peut-être la manifestation d’un désir profond chez les Africains de la diaspora de retrouver leurs racines et de rentrer sur le continent. Du XVIe au XIXe siècle, le Ghana a été l’une des grandes plaques tournantes du commerce transatlantique des esclaves.

En septembre 2018 à Washington, Nana Akufo-Addo, le président du Ghana, a officiellement lancé « l’Année du retour, Ghana 2019 » à l’intention des Africains de la diaspora, afin de donner un nouvel élan à la quête d’unité des Africains du continent avec leur frères et sœurs de la diaspora.

Lors de cet événement, le président Akufo-Addo a déclaré : « Nous connaissons les réalisations et contributions extraordinaires des [Africains de la diaspora] à la vie des Américains.  Il est important, 400 ans plus tard, de commémorer cette année symbolique et de rendre hommage à leur existence et à leurs sacrifices ».

Deux membres du Congrès américain, Gwen Moore du Wisconsin et Sheila Jackson Lee du Texas, des diplomates et des personnalités de la communauté afro-américaine assistaient à l’événement.

Mme Jackson Lee a rappelé que l’initiative du gouvernement ghanéen intervenait en même temps que l’adoption par le Congrès, en 2017, de la Loi portant création d’une Commission sur 400 ans d’histoire afro-américaine (400 Years of African-American History Commission Act). Cette loi prévoit notamment la création d’une commission chargée de mettre en place et de financer les activités qui marqueront le 400ème anniversaire de « l’arrivée des Africains dans les colonies anglaises en 1619 à Point Comfort en Virginie ».

Depuis l’indépendance du pays en 1957, les dirigeants du Ghana ont tous adopté des politiques visant à attirer les Africains de l’étranger au Ghana.

Dans son discours inaugural sur l’indépendance du pays, le Premier ministre de l’époque, Kwame Nkrumah, cherchait déjà à placer le retour des Africains du monde entier vers l’Afrique dans le cadre plus large de la lutte pour la libération du continent.

« Nkrumah considérait les Noirs américains comme l’avant-garde du peuple africain », explique Henry Louis Gates Jr., Directeur du Centre Hutchins pour la recherche africaine et afro-américaine à Harvard, qui s’est rendu pour la première fois au Ghana à 20 ans, tout juste diplômé de Harvard, l’esprit brûlant de sa foi en Nkrumah. « Il voulait faire appel aux services et aux compétences des Afro-américains alors même que le Ghana passait du colonialisme à l’indépendance ».

En 2000, le parlement ghanéen a adopté une Loi sur la citoyenneté rendant possible la double nationalité. Les personnes d’origine ghanéenne qui ont une autre nationalité peuvent désormais acquérir la citoyenneté ghanéenne si elles le souhaitent.

La même année, le pays a adopté une Loi sur l’immigration qui prévoit pour toute « personne de la diaspora qui serait d’ascendance africaine », un « droit de résidence » en vertu duquel l’entrée et la sortie du territoire se font « sans entrave ».

Le Projet Joseph

En 2007, lors du cinquantième anniversaire de son indépendance, le gouvernement a lancé le Projet Joseph pour commémorer les 200 ans de l’abolition de l’esclavage et encourager le retour des Africains de l’étranger.

S’inspirant de la politique d’Israël qui, après l’Holocauste, encourageait les Juifs d’Europe et d’autres pays à venir s’installer en Israël, le Projet Joseph porte le nom du Joseph biblique, vendu comme esclave en Égypte mais qui, des années plus tard, allait retrouver sa famille et diriger le royaume.

Vêtements d’intérieur : le luxe africain s’exporte

Depuis des siècles, des matériaux non finis destinés à la fabrication de vêtements — soie, coton, peaux — sont vendus et expédiés d’Afrique vers les capitales occidentales de la mode, notamment Londres, Paris et New York. En contrepartie, un petit nombre de vêtements prêt-à-porter, de chaussures bon marché et de vêtements d’occasion retrouvent le chemin de l’Afrique — à des prix largement majorés ou sous forme de dons caritatifs.

Aujourd’hui, une startup ambitieuse, Walls of Benin, dirigée par Chi Atanga, un jeune de trente ans. D’origine camerounaise né à Manchester en Angleterre, M. Atanga cherche à rompre avec le passé en faisant construire en Afrique des usines de vêtements de nuit et d’intérieur confortables, élégants et sophistiqués pour « toutes les fêtes nocturnes, les voyages en bateau, en train ou en avion à réaction », affirmation diffusée sur le site Web de l’entreprise. Les produits finis sont vendus à des boutiques prestigieuses en Europe à l’intention d’une clientèle avide de mode.

La marque Walls of Benin fait référence à la plus grande structure artificielle du monde, achevée au XVe siècle : un système de douves et de remparts conçu pour défendre l’ancien royaume du Bénin, aujourd’hui Benin City, capitale de l’État d’Edo, au Nigéria.

M. Atanga se dit « évangéliste en chef », plutôt que directeur général de Walls of Benin, et explique que le but de l’entreprise est de « s’imposer discrètement par le biais de la culture ».

Nouveau paradigme

Après bien des recherches, M. Atanga a élaboré le plan d’affaires de Walls of Benin. Grâce à un capital d’amorçage de 100 000 dollars levé auprès du gouvernement portugais et à un apprentissage suivi dans le cadre du programme européen Erasmus pour les entrepreneurs, il a pu financer son rêve.

« En tirant profit de son don pour le réseautage, M. Atanga a obtenu un investissement du Groupe Lunan, l’équipe à l’origine de la célèbre marque Fiorelli », selon facetofaceafrica.com, un site Web d’informations.

Il s’installe à présent dans une « zone économique spéciale » à l’extérieur de la ville côtière de Mombasa, la deuxième plus grande ville du Kenya.

« Notre but n’est pas d’exploiter le stéréotype de la chaîne de valeur des matières textiles brutes de l’Afrique vers l’Europe, mais de créer un nouveau paradigme », déclare-t-il. « Peut-on s’attaquer à Victoria’s Secret, géant de la lingerie en Afrique ?»

demande-t-il. La réponse est un ‘’oui’’ catégorique.

Comment doit-on s’y prendre ? « Notre modèle économique est simple : nous nous inspirons des textiles imprimés en Afrique et nous échangeons les tissus wax ou lourds contre des tissus plus luxueux et écologiques », précise-il. Le kente, célèbre mélange de soie et de coton du Ghana, est un exemple de tissu africain, tandis que la soie et le Tencel sont des fibres naturelles aux propriétés extra-douces et anti-humidité.

« Nous estimons que les marques de mode des grandes villes européennes devraient fabriquer certains de leurs produits en Afrique et créer des emplois, et non pas se contenter d’exporter des jeans, des costumes et autres vêtements en Afrique. »

Son premier voyage sur le continent en tant qu’adulte l’a mené au Ghana en 2014 et lui a permis de faire de belles découvertes pour son propre épanouissement. « Tout était lumineux, vibrant et vivant. J’ai été fort impressionné de voir partout des textiles de marques africaines. J’ai compris que cela faisait partie de mon héritage ».

Actuellement, Walls of Benin opère depuis le Kenya et le Rwanda tout en important de la soie et du Tencel du Portugal. En avril 2018, l’entreprise s’est associée à Wildlife Works, un groupe de conservation de la faune et de la flore basé au Kenya, afin de démarrer la production en Afrique dans l’espoir d’exporter des vêtements de détente de luxe en soie extra-douce et Tencel en Europe et ailleurs. La production est la première du genre sur le continent.

Wildlife Works peut fabriquer un millier de vêtements d’intérieur par semaine à l’aide de sérigraphies numériques. « De l’est de l’Afrique jusqu’au sud de l’Europe, nous construisons la chaîne de valeur », s’enthousiasme M. Atanga. Selon lui, l’industrie de la mode de détente en Afrique, autrefois ignorée, a un avenir prometteur.

Un avenir prometteur

L’émergence de la classe moyenne en Afrique ainsi que de partenariats avec des marques étrangères établies contribuent à dynamiser l’industrie de la mode sur le continent. En outre, la loi américaine sur la croissance et les possibilités économiques de l’Afrique (AGOA), qui cherche à développer le commerce et les investissements avec l’Afrique subsaharienne, « donne un accès en franchise de droits aux États-Unis pour certains pays d’Afrique subsaharienne », selon African Business, un magazine de premier plan consacré à l’Afrique. Les entreprises américaines cherchent à investir dans l’industrie de la mode en Afrique.

La ‘Petite Afrique’ perd de son attrait

Dans la chaleur étouffante d’une après-midi tropicale à Guangzhou, une ville au sud-est de la Chine, un groupe d’Africains d’âge-moyen à l’affût de clients potentiels était en vadrouille à l’entrée d’une rue bordée de boutiques tandis qu’un autre groupe de trois femmes et un homme berçant un enfant dans ses bras attendaient auprès de leurs ballots de marchandises dans une rue adjacente.

« Bienvenue au Oversea Trading Mall », indiquait l’enseigne lumineuse du bâtiment de hauteur moyenne, au milieu de nombreuses affiches publicitaires, surplombant les lieux.

Nous sommes à Xiaobei, également surnommée « Petite Afrique », dans le quartier central de Guangzhou, une mégalopole chinoise, où l’Oversea Trading Mall, un centre commercial, a longtemps été la destination préférée de milliers de commerçants d’Afrique subsaharienne en quête de bonnes affaires.

Guangzhou est une mégalopole de 13 millions d’habitants.

Ayant traîné leurs ballots aux bords de la rue, le groupe des quatre tenta en vain, probablement en raison d’une barrière linguistique, de négocier le prix d’une course en taxi. Il eut fallu l’entregent d’un des vadrouilleurs pour trouver un accord.

« C’est à cela que nous occupons notre temps », Magloire, un immigrant de Côte d’Ivoire qui hésita à s’identifier davantage expliqua à Afrique Renouveau. « Nous aidons nos frères et sœurs pour leurs besoins professionnels ».

A l’instar de Magloire, des centaines d’Africains vivant à Xiaobei à Guangzhou se considèrent « courtiers ».

Capitale du Guangdong, la province la plus riche de Chine et moteur économique du pays, Guangzhou est réputé pour ses nombreux marchés de gros et sa foire commerciale internationale annuelle.

Dans les stations de métro de Xiaobei, dans ses rues et passerelles piétonnes ornées de bougainvilliers le long de la route principale, on entend parler arabe, bambara, français, portugais, lingala, malgache, yoruba ou igbo —  preuves de la diversité culturelle de la communauté de migrants.

Il y a trois ans environ, les affaires battaient encore leur plein à Xiaobei, en raison de l’afflux réguliers de grossistes africains. Selon les données officielles chinoises, 430 000 personnes originaires d’Afrique subsaharienne ont, par exemple, franchi, par les postes de contrôles de la ville au cours des neuf premiers mois de 2014.

« L’essor des liens sino-africains incite les Africains à poursuivre leurs rêves à Guangzhou », titrait Radio chine internationale en 2015, résumant ainsi les mouvements croissants de population et de marchandises entre la métropole méridionale et plusieurs pays d’Afrique.

En ces temps, les médias locaux soulignaient encore le succès économique de certains des migrants. Une enquête rapide auprès des habitants de la Petite Afrique a révélé que 2 migrants sur 10 gagnaient plus de 30 000 yuans (4 800 dollars à l’époque) par mois, soit plus que le revenu mensuel moyen des travailleurs chinois locaux. Les autres gagnent moins, environ le salaire moyen d’un travailleur chinois local.

En 2016, la « Petite Afrique » perd son lustre : la « baisse des prix des matières premières touche la Petite Afrique de Chine », déclarait le Financial Times en juillet de cette année.

Autonomisation économique ACAO

Anti racisme

Le racisme anti-noir est un cancer dans notre société. Le racisme, et particulièrement le racisme entre fourmis, est endémique dans la société canadienne moderne et doit être combattu, vaincu et détruit.

« Comme l’a dit Mandela: «Personne ne naît pour haïr une autre personne en raison de la couleur de sa peau, de son origine ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur apprendre à aimer, car l’amour vient plus naturellement du cœur humain que de son contraire « 

Ce comité s’est engagé à travailler avec ses partenaires pour éliminer le racisme de notre société. Cela comprend le plaidoyer en faveur d’examens des politiques pour lutter contre le racisme systémique.

Ce comité s’emploie également à faire en sorte que la réforme de la justice pénale devienne une réalité. Il y a 70% de Canadiens noirs dans les prisons fédérales par rapport à il y a 10 ans.

Que faisons-nous à ce sujet? Il est possible de faire partie de ce comité alors que nous travaillons pour résoudre des problèmes systémiques évidents touchant la communauté noire. L’hyper incarcération de jeunes Noirs est troublante et nous ne pouvons rester silencieux.

L’éducation, c’est-à-dire comment obliger le gouvernement à rendre des comptes ET comment nous tenons-nous responsables de cela?
Mécanisme de plainte et réseau de soutien.
Réformes du système de justice pénale

Justice criminelle

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